top of page

L'herpès labial


Connues sous le nom populaire de « feux sauvages », les éruptions du virus de l'herpès simplex de type 1 se manifestent par l'apparition de plusieurs petits boutons regroupés à un même endroit, sur le bord d'une lèvre le plus souvent.


Une éruption peut aussi causer des ulcères douloureux de la bouche (gingivo-stomatite). Ils se transforment rapidement en cloques remplies d'eau puis ils forment une croûte.


Contrairement à certains virus tels que le virus de la grippe par exemple qui meurt après quelques jours, le virus herpès simplex contamine son hôte et va se réfugier dans un ganglion nerveux où il reste en général "endormi" et se réactive à une fréquence variable selon les individus.


À ce moment-là, le virus se multiplie et le sujet commence à ressentir des picotements au niveau de la zone atteinte, une rougeur, puis des vésicules hautement contagieuses apparaissent. Elles se rompent, laissant la peau à vif, puis des croûtes se forment et mènent à la cicatrisation.


Après une première infection, le virus peut rester à l'état latent durant des années ou il peut se manifester à intervalles variant de quelques mois à quelques années et ce, généralement au même endroit.



Comment se propage ce virus ?


L'herpès labial se transmet par contact direct avec la zone infectée ou par la salive.


Les garderies sont des lieux de contagion particulièrement propices. Chez les adultes, les baisers et les relations sexuelles sont les principales voies de transmission.


Il est important de savoir que le risque de contagion est à son maximum au moment de l'éruption.



Feu sauvage un jour, feu sauvage toujours ?


Malheureusement oui ! Après un premier contact, cette infection qui affecte un adulte sur six réapparaît chez un grand nombre d'entre eux. Il n'existe aucun moyen connu de se débarrasser du virus. Une fois les lésions disparues, le virus s'endort ... attendant son prochain réveil.



Symptômes


Il y a alors apparition d'un ensemble de petits boutons accompagnée d'une sensation de brûlure, gonflement, d'engourdissement, démangeaisons ou une impression de choc électrique.



Facteurs de risques


Une fois que le virus a été contracté, différents facteurs favorisent sa manifestation :

  • anxiété, stress, fatigue;

  • exposition plus ou moins prolongée au soleil;

  • maladie (fièvre),

  • traumatismes locaux (traitement dentaire, coupure, gerçure);

  • menstruations (période de fatigue du corps);

  • utilisation d'immunosuppresseurs.

Comment éviter de propager le virus ?

Comme le virus se transmet par contact direct avec la zone infectée ou par la salive, certaines pratiques prophylactiques vont de soi :

  • Eviter d'embrasser quelqu'un lors d'éruption d'herpès labial ;

  • Eviter tout contact avec des ustensiles ou des objets pouvant avoir été en contact direct avec la salive ou les zones touchées.


Comment éviter les récidives ?


Il est impératif de savoir qu'une poussée d'herpès chez une femme enceinte, chez un nourrisson ou chez un sujet immunodéprimé impose une consultation médicale immédiate.

  • Éviter de toucher ou de gratter les lésions ; en effet, le virus peut être transmis à un autre endroit du corps. Pour cette raison, éviter surtout de se frotter les yeux lorsque l'on est atteint d'herpès labial, car la cornée est une des localisations privilégiées de cette affection. Les porteurs de lentilles doivent être particulièrement vigilants.

  • La personne porteuse du virus n'est pas contagieuse entre les poussées.

  • Diminuer le stress et l'anxiété.

  • Éviter l'exposition au soleil. L'emploi d'un baume protecteur sur les lèvres peut aider à prévenir les éruptions.

  • Éviter les substances qui affaiblissent le système immunitaire : tabac, alcool, certains médicaments et drogues.

  • Éviter les aliments qui contiennent beaucoup d'arginine (1) et consommer ceux qui contiennent de la lysine.

(1) L'arginine est un acide aminé qui favorise les éruptions d'herpès tandis que la lysine les prévient.


Les aliments qui contiennent le plus d'arginine sont :

  • le chocolat, les noix (spécialement les arachides, les amandes, les noix d'acajou et les noix de Grenoble), les graines de tournesol et de sésame, la noix de coco, les pois, les lentilles, le maïs, l'avoine, le sarrasin et l'orge.

Ceux qui contiennent le plus de lysine sont :

  • le poisson (spécialement le flétan), la volaille, le lait, le yogourt, les fèves de Lima et la levure alimentaire.

Les thés ainsi que les jus de pomme, de raisin, de poire, de prune et de fraise renferment des tanins qui semblent avoir un effet antiviral.


Traitement


Le traitement proposé sera une synergie de protocoles incluant l'hypnose thérapeutique, un mélange anti-viral à base d'huiles essentielles.




Photos par ordre d'apparition ©Fotolia.com David Castellani / Martin Schmid

Articles en ligne
Les derniers articles
Recherche par mot clé
bottom of page